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RÈGLES DE CONDUITE EN GROUPE
VFR Club de France


 

  
Le VFR Club de France ainsi que ses animateurs ne pourraient être tenus pour responsables de tout incident ou accident pouvant survenir lors des balades ou événements organisés au sein du club.

 La participation d'une personne à tout événement organisé par le VFR club de France implique son acceptation pleine, entière et sans réserve de l'ensemble des règles portées à sa connaissance.

 Les animateurs des sorties du VFR club de France se réservent le droit d'exclure, sans avoir à le justifier, tout participant dont l'attitude serait jugée nuisible à la sécurité du groupe (conduite dangereuse, comportement agressif, etc.).
 

Cette exclusion implique l'obligation pour la personne concernée de quitter immédiatement le groupe.
 

 


 

  1. Objectifs
  2. Dispositions
  3. Constitution du groupe
  4. Dépassements
  5. Intersections et embranchements
  6. Communication et signalisation
  7. Considérations esthétiques

 

 OBJECTIFS.

  • Conserver un haut niveau de sécurité
  • Ne pas perdre de membres du groupe pendant le trajet
  • Ne pas occasionner de stress
  • Ne pas générer de fatigue supplémentaire
  • Conserver une vitesse moyenne raisonnable

Rouler en groupe nécessite la présence de motards expérimentés dont le rôle est d’assurer la sécurité du groupe. Ils doivent être capables :

  • De rouler tout en surveillant le groupe, ce qui demande une extrême attention.
  • De détecter et d’anticiper tout problème pouvant perturber le groupe.
  • D’effectuer des manœuvres parfois difficiles, voire dangereuses (remonter tout ou partie du groupe, lâcher le guidon pour exécuter des signes, rouler vite, etc.…).
  • De signaler instantanément et clairement  tout événement susceptible de mettre la sécurité du groupe en danger.

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DISPOSITION

Rouler en groupe implique le choix de la dispositions des participants :

  • Soit en file indienne.
  • Soit en quinconce.

Rouler en file indienne est à-priori à proscrire. Cette disposition peut malgré tout s’imposer sur des routes à faible trafic dont le tracé sinueux impose de prendre des trajectoires. La distance de sécurité doit alors être impérativement augmentée.

Rouler en quinconce permet d’augmenter la marge de sécurité entre chaque participant.

Toutefois, il ne faut pas pour autant réduire la distance entre chaque moto. La totalité de la largeur de la chaussée connexe au  véhicule précédent doit être considérée comme occupée.

Cet espace supplémentaire ne sert qu’à offrir une visibilité accrue et à garantir une distance de sécurité en cas de freinage d’urgence.
 

Il est aisément compréhensible qu’il soit nécessaire de tenir sa position dans le groupe et de ne pas changer de côté sans cesse. Il est cependant possible de se décaler temporairement pour éviter un obstacle.

Lors d’un freinage d’urgence, il est impératif de conserver sa position car tout décalage peut entraîner une collision.

Sur route ou autoroute l’espace entre chaque moto doit augmenter. Ceci permet de profiter du paysage tout en limitant la fatigue liée à l’attention. Le « suçage » de roue est à proscrire d’autant qu’il entraîne un effet hypnotique annihilant la concentration et la vigilance.

En ville, cette espace est réduit pour disparaître totalement lors des arrêts tout en veillant à ne pas laisser (trop) de véhicules s’intercaler dans le groupe.
 

Le démarrage du groupe doit s’effectuer progressivement de façon à rétablir automatiquement le décalage.

Le pilote en tête du groupe – l’ouvreur – roule à gauche. A gauche, car s’il roulait à droite, tout déport vers la gauche (comme pour doubler, par exemple) impliquerait la modification de l’ordre de la quinconce dans le groupe. De plus, cette position permet de mieux observer la chaussée et ces alentours. En ville, il réduit légèrement l’allure lors du franchissement des feux verts, pour permettre aux autres de se re-coller et d’augmenter ainsi leur chance de franchir le feu.


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CONSTITUTION DU GROUPE

Le groupe est constitué d’un ou plusieurs ouvreurs, des participants, de motos-balais et accessoirement d’estafettes. Le principe est de rouler « à vue »; c’est-à-dire qu’à tout moment, chaque maillon doit voir le précédent devant lui et le suivant dans ses rétroviseurs.
 

Les ouvreurs roulent à un rythme garantissant la continuité de la chaîne formée par le groupe. Pour ce faire, ils adaptent leur vitesse, non seulement en fonctions des éléments liés à l’environnement mais aussi en rapport avec la capacité des participants à les suivre. Par effet « d’accordéon », un rythme trop soutenu obligera rapidement la queue du groupe à rouler à une vitesse trop élevée générant un stress important. A contrario, une allure trop lente déconcentrera les motards et augmentera les risques de collision. Lorsqu'ils s'arrêtent, ils s'assurent de choisir un emplacement suffisamment vaste pour accueillir l'ensemble des participants sans perturber la circulation et risquer de nuire à la sécurité du groupe.
 

Le groupe se compose souvent de motards aguerris et de débutants. Il est préférable, si possible, d’encadrer chaque débutant par deux motards expérimentés.

  • Le premier veille à ce que le novice reste en contact avec le groupe en augmentant ou réduisant l’allure en fonction du type de route et de la circulation. Il assure aussi sa sécurité lors des dépassements en s’assurant que son « protégé » pourra doubler l’obstacle avec lui.
  • Le suivant, lui, veille à la sécurité en évitant qu’un autre véhicule vienne s’intercaler entre eux. Lors des dépassements sur routes rapides, il déboîtera avant le débutant, limitant ainsi le contrôle arrière.
  • Le débutant, s’il bénéficie ainsi d’une attention toute particulière, propice à diminuer son stress et sa fatigue, n’est pas pour autant dispensé d’être vigilant, bien au contraire…

Une fois la répartition débutants/expérimentés réalisée, les autres participants prendront place derrière les ouvreurs.
 

Les motos-balais ont pour premier rôle de fermer le groupe, ce qui garantit, à priori, de ne perdre personne. Ils doivent donc parfaitement connaître l’itinéraire emprunté. Leur deuxième fonction est de récupérer les attardés ou les membres du groupe rencontrant des difficultés. Il sont alors à même de juger de l’importance du problème rencontré et de décider ou non de l’arrêt du groupe. Dans le cas où la décision est prise de ne pas arrêter la progression du groupe, il faut au moins qu’une moto-balais continue à fermer la marche; sinon, le groupe doit être stoppé en utilisant une estafette pour avertir les ouvreurs.
 

Les estafettes sont utilisées pour assurer la communication entre les ouvreurs et les motos-balais et réciproquement. Elles descendent ou remontent le groupe pour transmettre des messages ou des consignes. Elles reprennent ensuite leur place en tête ou en queue du groupe, suivant leur affectation initiale. Lorsqu’elles assurent leur mission, elles doivent être attentives à ne pas perturber la cohésion du groupe et à ne pas mettre en cause la sécurité des participants par des manœuvres à risques.

 

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DÉPASSEMENTS

En groupe, le dépassement de véhicules est une manœuvre fréquente mais relativement dangereuse lors de laquelle il convient d’appliquer des méthodes très strictes en fonction de l’importance du trafic routier.
 

Dépassement sur route dégagée : Lorsque la circulation le permet, le premier motard qui dépasse le véhicule ne se rabat pas et conserve son clignotant gauche en fonction. Les motards suivants, doublent le véhicule et se rabattent en reprenant leurs positions respectives en quinconce tant que le premier maintient sa position avec son clignotant gauche activé. Si la sécurité ne peut plus être assurée, ce premier motard met son clignotant à droite puis se rabat. A ce moment, le groupe cesse de doubler puis reprend le dépassement, dès que possible, en répétant la même procédure.

Dépassement sur route à forte circulation
 :

  • Dépassement d’un véhicule : Il s’effectue individuellement, par « sauts de puce » successifs en respectant les règles de sécurité habituelles.
  • Dépassement d’une file de véhicules : Cette technique s’exécute en dépassant de un à trois véhicules à la fois ; le plus fréquemment on se limite à un seul véhicule :
  1. Le premier motard dépasse le véhicule et se rabat à droite de la chaussée de façon à laisser une place pour que le second motard puisse prendre place à ses côtés.
  2. Le second motard ralentit imperceptiblement pour augmenter l’espace entre les deux véhicules.
  3. Le premier se décale ensuite sur la partie gauche de la chaussée pour préparer un nouveau dépassement pendant que le second se déporte légèrement sur la droite.
  4. Le premier déboîte et commence à doubler le véhicule le précédant.
  5. Le second conserve sa position permettant ainsi au premier de se rabattre au cas où il devrait renoncer à son dépassement.
  6. Juste au moment où le premier motard va achever son second dépassement, le troisième motard dépasse à son tour et se positionne à gauche du second.
  7. Le second motard accélère légèrement tout en croisant avec le troisième pour se positionner à gauche, derrière le véhicule qu’il se prépare à dépasser.
  8. Le processus de dépassement recommence alors et ainsi de suite…

Si cette procédure n’implique qu’un dépassement une fois sur deux pour chaque motard, c’est celle qui garantit le maximum de sécurité au regard de la rapidité et de la complexité de la manœuvre

Dans tous les cas, le groupe de tête doit adapter son allure et ne reprendre la vitesse de croisière qu’après s’être assuré que la totalité des membres du groupe a réussi à dépasser le ou les véhicules. Pour les groupes importants, l’utilisation d’une liaison radio entre les ouvreurs et les motos-balais prend ici toute son importance.

Lors de chaque dépassement, les pilotes expérimentés feront preuve d’une attention toute particulière envers les motards débutants.

 

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INTERSECTIONS ET EMBRANCHEMENTS

    Tout changement de direction doit être anticipé. Les ouvreurs indiquent, bien à l’avance, la route à suivre en actionnant leurs clignotants. Chaque membre du groupe doit aussitôt répercuter ce signal. Cela est nécessaire pour ne pas perturber la cohésion et l’allure de la colonne de motards.
 

Remarque : Il arrive parfois (surtout en ville) que d’autres motards, étrangers au groupe, s’immiscent et  s’intercalent dans ce dernier puis roulent à la même allure. Une confusion peut alors se produire lorsqu’ils vont quitter le groupe. Il convient donc d’être particulièrement vigilant lorsque ce cas se présente et de toujours bien identifier ses proches compagnons de route dès le départ (moto, couleur du casque et des vêtements, etc.).

 

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COMMUNICATION ET SIGNALISATION
 

Communication :
   Il est indispensable que les motards qui assurent l’encadrement du groupe soient possesseurs de téléphones portables et qu’ils consultent leur boîte vocale lors de chaque arrêt. Tous les membres du groupes doivent connaître leurs numéros.

Le système idéal est celui de type « intercom » spécialement développé pour les liaisons radios entre motards.

Le principe du téléphone du portable équipé d’un kit « mains libres » avec décrochage automatique et oreillette-micro peut aussi convenir, bien que la liaison ne soit pas permanente comme avec un intercom.
 

Signalisation :
   Avant le départ, les organisateurs s’assurent que tous les participants ont leurs feux de croisement et arrières opérationnels. Ceux, qui par malchance, sont en défaut d’éclairage seront intégrés au sein du groupe mais ne prendront place ni en tête, ni en queue.
 

Les feux de stop sont utilisés par saccade pour attirer l'attention lors de toute modification importante de l'allure (effet de flash). Les pilotes qui conduisent essentiellement au frein moteur allument brièvement leurs feux de stop en entrée de courbe pour signaler leur ralentissement à la moto qui les suit.
 

Les clignotants sont systématiquement utilisés pour indiquer tout changement de direction ; c’est-à-dire lors des démarrages et arrêts, dépassements et rabattements, changements de file et d’orientation aux intersections, etc.
 

Les avertisseurs :

  • Appels de phare simple avec clignotant gauche : attention, je vais doubler.
  • Appels de phares avec klaxon et clignotant droit : arrêt immédiat.       
  • Appels de phare avec klaxon :  ralentir, continuité du groupe compromise.

Les signes de la main :

  • Feux de route éteints : index vers le destinataire du signe avec, ensuite, poing fermé, puis main ouverte avec les doigts écartés, plusieurs fois.
  • Ralentir : main à plat vers le bas, plusieurs fois.
  • Ravitaillement en essence : poing ferme avec le pouce en bas vers le réservoir.
  • Danger sur la chaussée : jambe gauche ou droite vers le bas en fonction de l’emplacement du danger sur la chaussée (trous, gravillons, boue, débris, etc.…).
  • Arrêt immédiat : bras levé paume avec la main ouverte.
  • Inverser les positions en quinconce : index vers le destinataire du signe puis vers soi, plusieurs fois (à utiliser lors des dépassements par exemple).

 

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CONSIDÉRATIONS ESTHÉTIQUES

L’aspect esthétique est important dans le sens où il participe activement à la sécurité du groupe.
 

Pour que la procession procure un effet visuel agréable aux yeux des participants et des observateurs, il est nécessaire de  rouler sans heurts, c’est-à-dire sans variations d’allure importantes, tout en maintenant une distance de sécurité égale et constante entre chaque moto.
 

Toutes les manœuvres effectuées doivent être anticipées pour être clairement connues de tous.  La discipline étant de règle, aucun comportement ne doit entraîner de surprise.

Il faut respecter au maximum, en terme de discrétion et de nuisance, les lieux traversés et gêner au minimum la circulation normale.

 

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